Situation épineuse [ Pv Aya et Gaël ( détraqués powa =3 ) ]

[ Court >< ]

Il n'était pas rare pour la jeune vampire de passer des jours entiers sans même feindre un sommeil léger.C'est ainsi que en cette matinée plutôt fraiche, mais au temps dégagé, elle avait décidé de sortir, vraiment très tôt.Il était en effet dans les environs de trois heures du matin.Avis aux insomniaques ou lèves tôt.De toute évidence, elle préférait donc être seule.
Comme tous les vampires, elle ne souffrait pas d'un manque de sommeil.Cependant, le nouveau rythme qui lui était imposé ici la forçait à se réveiller tôt pour se nourrir.Elle n'appréciait pas, en effet, le sang artificiel mis à leur disposition.Elle se savait assez maître d'elle-même pour ne pas sauter à la gorge du premier venu, mais il n'était pas particulierement agréable pour la jeune femme de passer une journée affamée.
Aujourd'hui, Sachiko était vêtue d'un pantalon noir, et d'un bustier dans les mêmes tons.Seuls les rubans de son haut apportaient une petite touche de couleur à sa tenue.Comme d'habitude, ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, d'un façon plutôt ordonnée.

Elle se trouvait donc dans les jardins, proche de la roseraie, profitant pleinement de la nuit qui en s'était pas encore levée, seule avec elle même, plongée dans ses pensées.
Son esprit divaguait, elle ne faisait pas tellement attention à ce qui l'entourait, du moins en apparence.Elle savait que le moindre bruit suspect la sortirait de cet état de transe.
Elle se permit donc de fermer les yeux un instant.Comme à son habitude, elle s'amusait à enrouler une des mèche de ses longs cheveux autour d'un de ses doigts.
Leur noirceur contrastait de manière étrange avec sa peau pâle.
Contrairement à ce que son père souhaitait, depuis qu'elle était rentrée dans ce pensionnat, elle était de moins en moins ouverte à la conversation.Son anxiosité et le peu de confiance en elle refaisaient surface.Elle ne pouvait que se rendre compte de tous ces gestes nerveux qu'elle développait.
Mais apres tout, même si elle avait pu trouver le bonheur ici, sa fierté l'aurait obligée à n'en rien montrer.La haine qu'elle vouait à ses parents l'aurait obligée à se rendre malheureuse, juste pour leur prouver qu'ils n'avaient rien changé à sa vie en la prennant en charge.Elle était comme ça.Un peu masochiste à ses heures, juste pour prouver qu'elle pouvait se débrouiller toute seule, alors qu'il n'en était rien.

Cette pensée lui arracha un sourire.Elle se passa une fois de plus le bout de sa langue sur ses longues canines blanches, manifestant d'une manière plutôt spéciale son mécontentement.De toute façon, il allait bien en avoir assez de payer ces humains.Et elle retrouverait bien assez vite son indépendance.Et ce ne serait pas trop tôt.En effet, la présence des autres se faisait de plus en plus gênante.Et, même si elle n'aurait jamais put l'avouer, le manque de ces substances toxiques avec lesquelles elle s'abrutissait devenait pesant.

A cette idée, elle sortit une cigarette de sa petite sacoche et l'alluma d'un geste impatient.Inspiran une bouffée, elle maudit interieurement toutes ces foutues dépendances.Mais bon apres tout, fallait bien crever de quelque chose.Alors de ça ou d'autre chose...C'est dans cet état d'esprit qu'elle était, ainsi assise à même le sol, sur l'herbe humide, les yeux fermés, cigarette à la main.
C'est ainsi, que même sans ouvrir son regard, elle se rendit compte d'une présence devant elle.Elle avait entendu la personne marcher depuis quelques temps, sans pourtant dire quoi que ce soit.
Elle eut l'impression de se retrouver quelques temps en arrière, au temps de son arrivée au pensionnat.Cet air de déja vu l'agaca.Les pensionnaires n'avaient-ils donc aucun savoir vivre ?
Sans ouvrir les yeux, elle adressa donc la parole à l'inconnu, ou inconnue, d'une voix duoce, mais dénué d'expressions:

"- Je ne suis donc pas la seule que le pénombre inspire. "

Aya déhambulait dans les jardins du pensionnat. Le sommeil la fuyait, à moins que ce ne soit elle qui fue le sommeil. La jeune fille avait enjambée la fenêtre d'un mouvement expert. Elle ne contait plus le nombre de fois où elle avait fait celà. Elle s'était aggripée à la goutière et c'était tout simplement laissée glissée. La jeune fille avait laisser ses pas la porter là où ils le désiraient. Ses pieds nus effleuraient le sol froid sans que la jeune fille ne frissonne. Elle portait unpantacourt noir, plutot moulant, ainsi qu'une chemise blanche pour changer de d'habitude. Elle avait tréssait ses chevux en deux nattes comme le faisait Johan quelques mois plus tôt. Johan. Le coeur de la jeune fille serra à la pensé de l'ami qu'elle avait laissée derrière elle. Non, elle ne l'avait pas laissée. Ses pseudo parents avaient déménagés afin de voler le maigre bonheur de leur pseudo fille.
Aya continua son chemin, essayant de chasser ses pensées noires. Le vent souffalit dans les arbres, les feuilles. La jeune fille ferma les yeux et écouta. Elle entendit des pas devant elle. Elle n'était donc pas la seule à se promener à trois heures du matin dans des jardins. Aya se laissa guidée par ce bruit, en en faisant le mon possible. Elle croyait avoir étéait aussi silencieuse qu'un murmure quand une voix douce et féminine s'éleva.

- Je ne suis donc pas la seule que le pénombre inspire.

La phrase était joliment tournée. Ce fut la première pensée de la jeune fille. Tout en restant dans l'ombre d'un jeu chêne elle lui répondit.

-La nuit m'appelle et je lui répond. Quoi de plus normal n'est ce pas ?

Aya s'avanca. Une jeune fille était assice là, dans l'herbe. Elle avait de longs cheveux noirs qui contrastaient avec la paleure de sa peau. Comme elle, elle était vétue de noir. Une cigarrette à la main, elle avait les yeux fermé mais il n'y avait aucun doute à formuler sur le fait que c'étaot bien elle qui lui avait adressé la parole.

- Tu sais que c'ets mauvais pour la santé ce truc ?

Aya commençait fort. Une fois de plus. Elle avait tutoyé une inconnue et s'était permi un commentaire.

"Bien joué Aya"

Allongé sur son lit depuis de longues heures interminables, rongés par l’envie de visiter d’avantages les lieux, Gaël se tournait et se retournait dans son lit, incapable de trouver le sommeil. Il était à deux doigts de péter les plombs, ça l’énervait de ne pas réussir à dormir. C’est le genre de nuit qu’il détestait et qui semblait durer une éternité. Un peu comme lorsque vous êtes malade et que vous n’arrivez pas à dormir, alors vous attendez patiemment dans votre lit et vous avez l’horrible impression que la nuit est interminable. C’est tout simplement horrible et frustrant comme sensation. Gaël était maintenant sur le dos, il prit son oreiller et l’enfonça contre son visage, à force de gigoter dans ses draps il avait fait fuir le peu sommeil qui rôdait encore en lui, il était totalement éveillé et pas du tout disposer à dormir. Il ne comprenait pas pourquoi. En tout cas la chaleur de sa couverture l’étouffait, il avait besoin d’air, de l’air frais ! Il bondit de son lit, se précipita à la fenêtre qu’il ouvrit et huma la fraîcheur de la nuit avec envie. Il enfila à la va vite une tenue et se glissa sur le rebord de la fenêtre cherchant du regard un moyen de quitter la pension sans devoir la traverser. Il n’y avait malheureusement pas beaucoup de prise. Seul un malheureux rosier qui grimpait le long de la façade présentait le plus grande intérêt à l’escapade nocturne qu’il prévoyait… Mais un rosier ça pique.
Mais ça, Gaël semble l’oublier, peut-être est-ce dû à l’heure tardive ou bien à l’excitation qu’il avait de pouvoir s’échapper de sa chambre ainsi… En tout cas les mains du jeune homme se fermèrent sans hésitation sur le branchage de la plante. Sans doute par chance aucune épines ne se trouvaient à cette endroit et il entama sa descente épineuse éclairée par la lumière lunaire qu’offrait cette nuit dégagée. La fraîcheur de l’atmosphère le revigora. Il descendit lentement mais sûrement avec la force des ses bras. Tantôt quelques épines lui éraflait la peau, la déchirait même mais il s’en fichait tout ce qui comptait c’est qu’il allait bientôt être dehors.

J’aurais jamais cru faire une escapade nocturne dès le premier jour de mon arrivé tiens. Je vais vraiment me plaire ici !!

Tandis qu’il continuait sa descente il sentit que le rosier craquelait et que les banchages menaçaient de plus en plus de s’arracher, il essaya donc de se dépêcher mais trop tard, la moitié du rosier s’arrachait déjà et le voilà qui glissait contre la façade en plein dans les rosier, il enfoui ses mains dans les fleurs espérant trouver une prise avant le choc fatale avec le sol glacial de la nuit. Sa chute désespérée ralentit légèrement tandis que ses bras rencontraient de nombreuses épines pointues, acérées, meurtrière, assoiffées de sang… Il finit finalement par atteindre le sol lentement, il avait mal au bras… Il se leva et regarda ses bras à la mince lumière de la lune, il y avait une ou deux épines loger dans sa chair, il les retira avec les doigts, ça allait, il s’en sortait avec quelques griffures, quelques trous, et juste quelques plaie… Mis à part le fait que ses bras étaient ensanglantés, tout allait bien, et il était enfin libre !
Gaël courut à l’aveuglette sans savoir où il allait, et après quelques grandes bouffées d’air fraîche, il ralentit, heureux d’être là, et non en train de dormir, il ne pensait pas apprécier autant la nuit… De plus ce silence paisible, avec quelques chouette en bruit de fond. A part ça, seul le bruit du vent qui faisait frissonner les arbres se faisait entendre, il avait l’impression d’être seul au monde, c’était étrange comme sensation.
Il arriva finalement devant un grand chêne, et dès qu’il l’eut vu, il eut tout de suite envie de grimper dedans. Il adorait escalader, les arbres c’étaient marrant bien que trop facile à son goût… Il sauta donc pour attraper la première branche et se hissa dans l’arbre, le voilà repartit… Il escalada donc ce grand chêne, tournant autour du tronc… C’est là qu’il entendit des voix, des voix de femmes. D’ailleurs l’une d’entre elle lui était plus ou moins familière, il la connaissait… Mais qui était ce déjà ? Ah oui, la teigneuse de l’autre fois ! Aya ! Il se rapprocha de la source de se son, rampant sur une grosse branche qui était juste au dessus des deux demoiselles, il put alors distinguer les deux silhouettes. Il voulu se pencher pour voir la scène plus en détails mais impossible de mieux y voir, il faisait sombre… Le vent se leva, secouant tout le chêne en une puissante bourrasque, Gaël qui se penchait justement à ce moment là eut un déséquilibre glissa dans le vide. Le voilà suspendu à la branche avec les mains, les pieds en bas, juste au dessus des demoiselles, voilà qui était discret… Il baissa la tête pour les regarder, évidemment avec le bruit qu’il avait fait, elles n’avaient pas pu le louper…

Euh Salut … ! Vous allez bien ? Belle nuit hein ?

Position plus que désagréable, il pourrait peut-être réussir à se hisser à la branche mais il avec mal au bras maintenant, il sentait d’ailleurs les gouttes de sang glisser le longs de ses bras. Il resta immobile avant de tenter quoi que ce soit…Respirant lentement afin de se calmer.

Dans quels draps je me suis encore fourré moi !

Aya regardait son interlocutrice. Il faisait sombre et elle ne la distinguait pas vraiment bien. Par contre elle pouvait très bien sentir l'odeur de la cigarette ce qui la répugnait. Ses souvenirs refirent douloureusement surface. Dans leur maison alors qu'elle n'avait que huit ans, elle avait osé dire à son pseudo-père que l'odeur de la cigarette la rendait malade. C'était suivi un échange de mots blessant, et pas que des mots. Son "père" avait répliqué: Très bien je vais l'éteindre. Il avait attrapé la petite fille par le bras et avait éteint sa cigarette dessus. Aya se souvenait encore e la douleur cuisante sur son bras. Réflexe elle posa sa main sur son avant bras, comme pour se protéger. C'est à ce moment qu’Aya entendit une branche craqué au dessus d'elle, elle s'était décalée d'un mouvement d'épaule, s'attendant à ce qu'un objet non identifié tombe mais à la place elle entendit une voix qu'elle reconnut immédiatement. Aya leva les yeux, savant déjà ce qu'elle allait voir, ou plutôt qui elle allait voir.

Euh Salut … ! Vous allez bien ? Belle nuit hein ?

Gaël se tenait au dessus d'elle, cramponné à une brasse. Il pendait lamentablement dans le vide et Aya ria silencieusement.
Elle se frappa le front de la main. Non mais qu'elle imbécile celui là! Une entrée plus théâtrale tu meurs. Aya repoussa d'un geste de la main les feuilles tombée sur ses vêtements et dans ses cheveux noirs. Elle releva à nouveau la tête et l'interpella.

-Gaël! Tu m'espionne maintenant? Descend vite de la que je te foute la raclée de ta vie.

Bien sur Aya savait qu'il était plutôt dans une position inconfortable. Remonter sur la branche nécessitait beaucoup de forces dans les bras et le moindre mouvement menaçait de faire céder cette branche. Quoi qu'il en soit, Aya décida de ne pas aller l'aider, du moins tant qu'il ne lui aurait pas demandé. Elle se mit à sa place. Jamais elle n'aurait pus supporter que quelqu'un vienne l'aider dans ce genre de situation. Et comme jusqu'a présent ils avaient pensé plus ou moins de la même façon Aya décida de s'abstenir. Soudain elle vit le sang qui coulait sur les bras de Gaël. Un goutte tomba et fin finir sa course sur la joue de la jeune fille. Aya ne l'essuya même pas et demanda.

-Bon c'est pour aujourd'hui ou pour demain? A moins que tu ne te sois trop fait mal pour remonter ? Non mais qu'elle idée d'escalader un arbre en pleine nuit !

"Bon je suis mal placée pour dire ça, moi qui suis descendue en me tenant à la gouttière"

Quoi qu'il en soit Aya était tout de même inquiète. Elle en avait oublié la jeune fille qui se tenait à quelques pas d'elle et qui n'avait pas dit un mot.

Sachiko avait observé la scène sans dire quoi que ce soit.L'arrivée de l'humain ( alias le détraqué x3 ) l'avait empêchée de lancer une réplique cinglante.Car c'est bien ce qu'elle s'apprêtait à faire.De sa voix chantante mais froide et tranchante.Un ton qui ne permettait aucune réplique.
Instinctivement, elle s'était calée contre l'arbre le plus proche.Bien qu'elle n'en laisse rien paraître, la présence de ces personnes la gênait plus qu'elle ne l'aurait cru.Si elle ne se retenait pas, elle se serait littéralement plaquée contre le chêne et aurait enfoncé ses ongles dans l'écorce.
Constater qu'elle était en une telle position d'inferiorité la mettait hors d'elle.Elle detestait perdre pieds, ne pas pouvoir se contrôler.

Elle jeta un regard à la jeune fille qui lui faisait face sans porter une once d'attention à l'humain qui pendait dans le vide.Bien sûr, elle savait pertinnement ce qu'elle était.Une simple humain.Ce n'est cependant pas pour cela qu'elle ressentait une profonde antipathie, sans aucune raison cependant, à son égard.Elle s'était permise de s'imposer dans sa quiétude, de lui adresser la parole, de la sermonner et de la tutoyer, et cela lui restait en travers de la gorge.Cependant, elle ne manifesta pas son mécontentement.Apres tout, maintenant qu'elle y était obligée, autant s'amuser un peu.
Elle se leva, dépoussiérant ses vêtements d'un geste impatient.

Clic !

Elle laissa tomber son appareil contre sa poitrine, comme il était il y a peu.Une photographie se développait lentement.Elle tourna son regard vers la jeune humaine.Une goutte de sang perlait encore le long de sa joue, elle n'avait même pas cherché à l'en chasser.Lui offrant un sourire narquois, elle prit la parole d'une voix faible :

" - Au moins, on ne peut pas vous reprocher d'être source d'ennui ".

Elle avait laissé planer cette phrase, d'une voix énigmatique.En réalité, cette situation l'exaspérait déjà.
La jeune vampire avait, comme tous les vampires, une bonne ouïe et un bon sens de l'observation.Le sien était peut être un peu plus développé, comme avait pu le constater, à ses dépends la jeune fille dont elle ne connaissait toujours pas le nom.Mais bien qu'elle ai eu conscience, bien avait son arrivée, de la présence du jeune homme, le fait qu'il est surgit de la sorte n'était pas plus agréable.Si elle avait été chez elle, elle lui aurait deja explosé le crâne de colère.Mais ce n'était pas le cas, et son père lui avait monnayé sa liberté contre une bonne conduite.Elle caressa ses dents du bout de la langue de mécontentement.

Elle écrasa la cigarette encore brûlante entre ses doigts fins, avant d'arracher d'un coup sec la photographie qui venait de finir de développer.
S'approchant de l'humain qui pendait d'une façon pitoyable dans le vide, elle la glissa dans la poche de son jean avant de lui adresser un sourire dévoilant ses longues canines blanches :

" - Voyez le bon côté des choses, vous aurez l'occasion de vous remémorer notre rencontre . "

Son regard se perdit quelques instants dans le vague.Puis elle se retourna vers la jeune femme qui lui faisait face, et l'observait depuis quelques temps:

" - Il ne me semble pas que nous ayons été présentées ? "

Elle passa son doigt sur le bras de l'humain avant de le porter, ensanglanté, à sa bouche.Une brève lueur rouge quasi imperceptible à part pour des yeux experts traversa son regard un instant, qu'elle chassa d'un mouvement de tête :

" - Personnellement, je ne connais encore pas beaucoup les personnes que j'aurais la chance de rencontrer tous les jours à présent. "

Aucune pointe d'ironie ne transpercait sa voix.Elle n'en pensait pas moins.A peine quelques jours qu'elle était arrivée, et elle se retrouver déjà dans une situation plus ou moins...embarassante.Mais l'impertinence de la jeune humaine l'amusait.Elle decidait d'en profiter avant d'être lassée.

" - Mais je suis sûre que notre...coexistence sera parfaite."

Elle accompagna cette phrase d'un sourire amusé.Elle doutait que les deux humains comprennent le sens réel de cette phrase, encore moins l'espece d'huluberlu qui pendait dans le vide, mettant plus qu'en doute sa réelle capacité mentale.

Aya l’avait tout de suite reconnu, et elle était toujours d’une humeur teigneuse apparemment, en tout cas elle provoqua immédiatement Gaël. Il reconnaissait bien là, la demoiselle qu’il avait rencontrer quelques heures auparavant, au caractère explosif et provocateur. Il remua les pieds par mécontentement, il ne pouvait pas faire grand-chose dans une telle position, il fallait qu’il bouge de là.

Ta gueule Aya ! Qu’est que j’en aurais à foutre de ce que tu fais, c’est ton problème si tu traîne la nuit pas le mien !

Il tenta de ramener ses jambes jusqu’à la branche d’où il pendait mais ce fut un échec et il resta bloqué dans la même position. C’est là qu’Aya le provoqua encore lui rappelant qu’il était coincé et qu’il allait passé la nuit suspendu à sa branche si ça continuait, il grogna dans son coin mais ne lui répondit rien. N ‘ayant aucun argument pour sa défense… Il resta donc là, à sa branche, il faisait un pause avant de retenter quoi que ce soit. C’est là que l’autre fille se leva. Gaël fut alors surprit par un flash lumineux et éblouit aussi, il venait de se faire prendre en photo ? Mais c’est quoi cette plaisanterie de mauvais goût ?

Hey mais tu fous quoi toi ?! Tu crois que c’est vraiment le moment de prendre un photo ? En plus ça s’fait pas de prendre une photo de quelqu’un sans son accord ! Dégage !

Grogna-t-il à l’inconnu mystérieuse, mais cela ne servait à rien la photo était déjà en court de développement. Elle était vraiment pas bien celle là se disait il, prendre une photo comme ça, alors qu’il était suspendu dans le vide. Fallait vraiment être dérangé ! Il clignait des yeux pour y voir quelque chose, mais le flash restait graver dans son regard… C’est là qu’il sentit la fille lui glisser quelque chose dans la poche. C’était la photo. Et elle lui dit que ça lui ferait un souvenir au moins.

Très drôle

Pensa Gaël. Puis elle ignora complètement le jeune homme et reprit la conversation avec Aya. Gaël prit une grande inspiration et avec la force des ses bras ainsi que ses abdos, il remonta ses jambes jusqu’à la branche où il se pendit par les jambes, pendant maintenant la tête en bas, mais c’était déjà plus sûr comme position. C’est là que l’inconnue fit quelque chose de complètement fou. Elle longea le bras de Gaël avec son doigt, passant par-dessus ses plaies pour récupérer son sang peut-être ? Gaël grogna de douleur. Bien qu’il se posait de nombreuses questions il ne dit rien suite à cela, il resta bouche bée. Qui était elle ? Elle reprit la parole mais Gaël ne l’écoutait pas, il les laissa parler entre elles, il refit un abdo afin de remonter son corps jusqu’à la branche qu’il attrapa avec ses bras et il se hissa dessus. Puis il disparu dans le feuillage, retournant près du tronc afin de descendre de l’arbre. Lorsqu’il fut au sol, il se retrouva face aux deux demoiselles. Il regarda alors celle qui lui était inconnu pour voir de quoi elle avait l’air mais il n’arrivait pas à distinguer ses traits dans le pénombre de la nuit. Il lui lança alors avec ironie :

Ça t’arrive souvent de toucher les plaies des autres, t’aime le sang ou quoi ?

Aya observait toujours le jeune homme suspendu à sa branche. Celui ci pris très mal la remarque d'Aya et l'envoya plus ou moins gentiment balader. Ce qu'il était susceptible, il lui rappelait vaguement quelqu'un... Peu être elle-même.

-Alala, si tu prends même plus la plaisanterie.

La jeune fille qui regardait Gaël en train de se débrouiller tant bien que mal de se sortir de son inconfortable position ne fit pas l'inconnue se lever à quelques pas d'elle. Elle fut alors très surprise quand un flash blanc illumina la nuit. La jeune inconnue tenait un appareil photo à la main, cela expliquait bien sur le flash. La première pensée d’Aya fut de se demander si elle avait clignée des yeux au mauvais moment, cela lui arrivait très souvent et elle ne contait plus le nombre de photos ou elle avait les yeux fermés. La seconde fut qu'elle devait se reprendre, qu'elle était vraiment une imbécile de penser cela dans un moment pareil. Et la troisième et dernière fut très semblable à la réaction de Gaël, toujours suspendu dans le vide. Mais pour qui elle se prenait cette fille pour prendre en photo n'importe qui, n'importe quand.

- Eh toi! Ca ne va pas de faire des photos sans permission!

Aya n'aimait pas du tout ce comportement sans gène qui lui rappelait celui de certaines filles dans son ancien lycée. Se croire tout permit, faire se que l'on veut au détriment des autres, cela donnait à Aya des envies de meurtres. Pourtant elle se calma quelque peu quand l'inconnue ajouta que cela leur ferait un souvenir avant de glisser la dite photo dans la poche de Gaël. Tout conte fais cette fille avait de l'humour. Un humour assez spécial certes, mais assez intéressant pour qu'Aya s'inquiète un peu moins de Gaël sur sa branche et s'intéresse un peu plus à la jeune inconnue aux cheveux noirs. Cette dernière se retourna alors vers Aya et celle ci se perdit dans son regard bleu. Elle avait de grands yeux, et si ses yeux à elle évoquez des rubis, ceux de la jeune fille ressemblaient à des saphirs. Aya ne répondit pas tout de suite, préférant l'observer attentivement avant de donner une réponse. L'inconnue ne l'attendit pas et continua de parler. Ses doigts pales effleurèrent le bras ensanglanté de Gaël qui était désormais suspendue par les jambes, la tête en bas. Puis elle eu un geste assez surprenant puisqu'elle porta ses doigts, imprégnés du sang du jeune homme, à ses lèvres. Aya, contrairement à Gaël, préféra ne rien dire. Celui ci vociféra et Aya ne lui donnait pas tout à fait tort.

"Cette fille a quelque chose de bizarre. Pas forcément bon ou mauvais, je ne saurais me prononcer la dessus, mais quelque chose d'étrange qui échapperais à ma vue et pourtant dont j'aurais connaissance"

La jeune inconnue continua son mini monologue, Aya elle était perdu dans ses pensées. Elle sursauta légèrement en entendant les mots "coexistence parfaite". Elle avait un sourire sur les lèvres et Aya ne s'y détrompa pas. Cette phrase avait une signification particulière pour elle, et Aya ne le saurait jamais. Ou alors le saurait trop tard.

- Décidément tu as une drôle de manière de t'exprimer. Commença-t-elle. Comme tu l’as dit il y a quelques instants nous n'avons pas été présentées. Moi c'est Aya. Et l'autre abruti, pendu à sa branche c'est Gaël.

Elle jeta un coup d'œil au dessus d'elle et s'aperçut qu'il n'était plus là. Il était descendu de l'arbre et se trouvait maintenant à coter des jeunes filles. Plutôt de mauvaise humeur. Il se mit directement en rogne contre l'inconnue et Aya continua.

- Désolé de l'erreur, c'est l'abruti qui n'est plus perché à sa branche, elle tira la langue à se dernier, et toi ? On pourrait savoir comment tu t'appelle ou c'est classé secret défense ?

Se retournant vers Gaël, elle lui demandaavec un sourire aux lèvres:

- Montre moi la photo qu'on rigole cinq minutes.

Sachiko ne réagit pas face à l'éclat des deux jeunes personnes.Au contraire, un sourire vint effleurer ses lèvres.Ces humains lui étaient source de distraction.L'idée qu'elle puisse a tout instant leur faire sauter les boyaux et qu'ils s'indignent à cause d'une simple photo l'amusait.
Mais c'était surtout leurs caractères qui l'avait poussée à rester un peu en leur présence.Réunis, l'espece d'allumé qui s'amusait à faire de l'escalade en plein milieu de la nuit pour les surprendre en pleine discussion, et la jeune humaine à la répartie facile faisaient des étincelles.
Et ca , ca lui plaisait.

"-Ça t’arrive souvent de toucher les plaies des autres, t’aime le sang ou quoi ?"

L'humain qui l'apostrophait de la sorte la sortit de ses songes.Il avait enfin quitté son perchoir pour venir les rejoindre.Malgrè le pénombre, la jeune vampire put facilement discerner ses traits.Apres tout, le manque de luminosité de changeait rien à ses capacités visuelles.Au contraire, elle préférait largement la nuit.
Elle put donc détailler avec précision le jeune humain qui lui faisait face.
Plutôt grand, en tout cas plus qu'elle, bien que ce ne soit pas compliqué, il arborait un air contrarié, mais le contraire aurait étonné Sachiko vu le ton qu'il avait employé pour sa petite crise de tout à l'heure.
Il avait un style particulier, mais que la vampire, plutôt adepte des styles anciens comme ceux des siecles derniers de son enfance et adolescence, n'appréciait pas tellement.
Cependant il avait un visage plutôt attrayant, ce qui atténuait un peu cette deception.Finalement, elle était un peu étonnée.Elle s'était attendue à quelqu'un d'un air un peu plus...teigneux.Pas d'une gueule d'ange de ce genre.

Ces paroles lui firent tout d'abord esquisser un fin sourire.Si elle aimait le sang ? Bien qu'elle soit consciente que l'humain ne sache en rien l'ironie de ses propres paroles, elle partit dans un rire franc.
Elle décida de lui répondre, passant sa langue le long de sa dentition, un sourire sympatique aux lèvres :

" - Non, c'est juste parce que vous êtes particulièrement appetissant ! "

Elle s'approcha de lui d'une démarche féline

" - Mais si j'aimais tellement le sang .... "

Elle fit courir deux de ses doigts blancs sur la peau du jeune homme, remontant le long de son cou pour s'y arrêter :

" - Je mordrais là ! "

Quoi que, cette idée là n'était pas déplaisante.Elle retourna rejoindre son ancienne place, puis s'assit dans l'herbe l'air de rien, attendant les futures protestations du blondinet auxquelles, comme à son habitude, elle ne prêterait pas la moindre attention.
Elle ralluma une autre cigarette d'un geste vif, avant de relever son regard d'un bleu rendu quasimment noir par la nuit vers Aya.

" - Enchantée Aya.Permettez-vous que je vous tutoie ? "

Elle tourna son regard vers le jeune humain afin de continuer les banalités

" - Encantée Gaël.Je me permet de vous demander la même chose."

Elle continua de parler.Tiens cela fait longtemps qu'elle n'avait pas parlé autant.

" - Je me nomme Sachiko. L'enfant sage.. "

Elle faisait ici référence à l'étymologie de son prénom, sa signification.Son regard se perdit dans l'immensité céleste quand elle ajouta, presque en murmurant:

" - Quelle ironie... "

Les yeux toujours poser sur la demoiselle inconnue, Gaël essayait de détailler son visage mais il ne distinguait que quelques traits sombre. Il dégageait quelque chose d’étrange, d’effrayant. Comme si elle venait d’une autre planète. Elle n’avait ni l’air antipathique ni l’air sympathique, Gaël n’arrivait pas à se faire une quelconque opinion. Elle était tout simplement étrange, il n’arrivait pas à la cerner et ça l’énervait un peu quelque part. Il avait l’impression qu’elle se jouait d’eux et ça ne lui plaisait pas. Elle dit alors qu’ils avaient l’air appétissant, les sourcils de Gaël se froncèrent, mais qu’est qu’elle racontait celle là ? Gaël vit son sourire, il eut un frisson… Elle était vraiment de plus en plus effrayante mais surtout son comportement était incompréhensible, Gaël commençait à croire qu’elle était mentalement dérangée ou un truc dans le genre.

Je comprends pas…Je la comprends pas !

Elle s’approcha lentement de lui, il put voir avec plus de précision son visage, ses cheveux… Elle était… Belle ? Non ce n’est pas ce qui la décrivait le mieux… En réalité elle était très belle mais ce charme en question n’avait aucun effet sur Gaël, il découvrit avec stupeur cette poupée de porcelaine animée qui avançait vers lui. Il entrouvrit la bouche. Pétrifié, complètement paralysé. Il avait vraiment l’impression d’avoir une poupée devant lui et sa le rendait fou… Puis il eut comme un flash, des images qui lui venait en vrac. Il y avait une fille vêtue de blanc, elle était belle mais couverte de sang, sur les lèvres, autour de la bouche, sur ses mains, sur sa robe… Elle lève la tête regarde par ici avec ces yeux rouges sang. Elle sourit et laisse dépasser deux longues canines puis elle s’approche lentement et murmure avec une voix douce et posée « Gaël… Gaël… ».
Gaël cligne des yeux, il essaie de se rappeler de ce qu’il vient de voir mes déjà les détails lui échappe, il n’arrive pas à se souvenir, comme si un fragment de son passé oublié venait de resurgir, il est persuadé que c’est un souvenir mais impossible de remettre le doigt dessus, il a mal à la tête… Et puis il y a cette fille devant lui qui vient de poser ses doigt glacial à son cou, il lève la tête brusquement reprenant ses esprits. Elle parcourt son cou et lui dit qu’elle mordrait ici. Gaël reste silencieux mais recule d’un pas… Puis lorsqu’elle s’éloigne il dit d’une voix sèche.

« Mais à quoi tu joues ?! T’es folle ou quoi ? T’es quoi exactement ? Une psychopathe ? »

Il était plus rassurée maintenant qu’elle était éloignée, mais elle lui faisait peur, cette poupée… En plus il la trouvait vraiment étrange maintenant, il ne comprenait rien à son comportement. Et puis il avait mal à la tête maintenant et était perturbé à cause de l’image de la fille pleine de sang de tout à l’heure… Il se tourna vers Aya pour voir comment elle réagissait à la situation, il lui jeta un regard interrogateur qui voulait lui demander ce qu’elle en pensait… Puis l’autre fille reprit la parole. Disant être enchanté, pourtant Gaël trouvait que ces paroles sonnait faux dans sa bouche… Puis elle se présenta enfin, Sachiko. Gaël fronçait toujours les sourcils à la fois énervé et confus…Puis il grogna afin de paraître à peu près polie bien que cette fille le terrorisait à cause de sa ressemblance flagrante à un poupée, mais il fallait bien qu’il se contrôle :

« Enchanté… »